Avis Lecture : Vampyria (tome 1), La cour des ténèbres ~ Victor Dixen

Informations

Auteur : Victor Dixen
Éditeur : Collection R
Genre : Fantasy
Public : YA
Nombre de tomes : 1/3
Nombre de pages : 496
Prix : 16 € (broché)


Résumé

« Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang…

EN L’AN DE GRÂCE 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

TROIS SIÈCLES PLUS TARD, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

Mon avis

Je voulais me prendre ce bouquin en rentrant et j'étais dégoûtée de ne pas pouvoir aller à la dédicace et au salon du livre de Metz. On avait des routes inverses avec Victor Dixen. MAIS, Alex m'a offert ce livre (dédicacé en plus ToT) et le tome 2, avec la BD Phobos. J'ai hurlé. J'ai crié. J'ai pleuré. Bref, j'ai fait ma fangirl. Et j'ai passé un super moment avec ce premier tome de Vampyria.

Tout le long du roman, on est dans la peau de Jeanne Froidelac, une roturière qui vit avec sa famille dans un charmant village du nom de la Butte-aux-rats (enchanteur ce nom n'est-ce pas ?). Dès le début, son quotidien est bouleversé et elle va se retrouver dans une école qui forme les nobles pour rejoindre la Cour.

L'univers est vraiment intéressant puisqu'on est à notre époque techniquement parlant, mais la société n'a absolument pas évolué depuis 1715 ! L'auteur nous propose une Uchronie, tout en gardant une partie de l'histoire intacte. Ainsi, la royauté a toujours sa place à la tête de la France et les évolutions technologiques n'existent pas. Vous imaginez : pas d'internet ! Le système en place se base sur le "quart" état avec les vampyres en haut de la pyramide, ceux qui les côtoient (nobles et autres) juste en dessous, et les paysans tout en bas. Victor Dixen a même créé des articles de loi.

J'ai bien aimé suivre Jeanne durant sa formation. Elle est maligne et a une sacrée répartie (ce qui lui sert pour les cours d'art de la conversation). Elle doit apprendre tout ce qui touche aux nobles et à la royauté (faut dire que dans sa campagne profonde, elle n'avait même jamais vu de vampyre !). Elle pense manipuler tout le monde, mais, y parvient-elle vraiment ?

Ses camarades (et concurrentes) sont également intéressantes à voir évoluer, telles que Naoko, la belle japonaise raffinée, ou Poppy, l'anglaise au style détonnant. Et même les garçons ne sont pas en reste !

J'ai retrouvé cette ambiance pleine de secrets qui m'avait bien plu dans Phobos. Certains personnages ont d'ailleurs quelques similitudes : Tristan et Marcus par exemple (même si rien ne le détrônera de mon petit cœur avec Nikolai).

La plume de Victor Dixen est très addictive : certaines vieilles expressions ne constituent absolument pas un frein à la lecture et au contraire, aident à se figurer le parler de l'époque.

Bref, j'ai adoré ce premier tome, et j'ai hâte de commencer le tome 2 en lecture commune avec Alex et Maëva !

Des bisous ~

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1 Commentaires

  1. En vrai, ça ne m'avait pas marqué plus que ça, ce joli nom de "Butte-aux-rats" XD
    Encore heureux que Jean ne se soit pas retrouvée dans un village avec un nom encore plus farfelu! Sinon, oui, les moments où Jean "clash" la pét*sse? Délicieux. Mais je trouve ça étrange quand même qu'elle ait un si bon sens de la répartie et aucun problème de syntaxe avec ses tournures de phrase allant dans le registre soutenu alors qu'elle vient de la campagne.

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