Avis Lecture : Récits du Monde Mécanique, tome 1 : Smog of Germania ~ Marianne Stern

Informations

Auteure : Marianne Stern
Éditeur : Chat Noir
Collection : Black steam
Genre : Steampunk
Nombre de tomes : 1/3
Nombre de pages : 344
Prix : 19,90 € (broché)


Résumé

Germania, début des années 1900, capitale du Reich.
À sa tête, le Kaiser Wilhem, qui se préoccupe davantage de transformer sa cité en quelque chose de grandiose plutôt que de se pencher sur la guerre grondant le long de la frontière française - et pour cause : on dit qu'il n'a plus tous ses esprits. Un smog noir a envahi les rues suite à une industrialisation massive, au sein duquel les assassins sont à l'oeuvre.
Une poursuite infernale s'engage dans les rues et les cieux de Germania le jour où la fille du Kaiser échappe de peu à une tentative de meurtre. Objectif : retrouver les commanditaires. La chose serait bien plus aisée s'il ne s'agissait pas en réalité d'un gigantesque complot, qui se développe dans l'ombre depuis trop longtemps.

Mon avis

J'ai acheté ce livre pendant le premier confinement en 2020 suite à une présentation des différentes collections de l'éditeur. Ce livre a donc dormi un an dans ma PAL et j'ai décidé de le sortir de ma bibliothèque (avec ses frères). Malheureusement, ce sera probablement le seul roman que je lirai, car je n'ai pas vraiment apprécié ce livre.

L'univers sombre et steampunk, avec des zeppelins, des machines, la pollution et tout ça... J'adore ce type d'univers (non je n'adore pas la pollution, je veux dire que la pollution est présente à cause des machines et ajoute un cadre encore plus sombre et glauque à la ville de Germania) ! Mais il y a des choses qui, pour moi, ne fonctionnent pas vraiment. Par contre c'est plutôt les (trop) nombreuses allusions sexuelles qui parsèment le roman qui m'ont passablement écœuré. Chaque femme y est décrite comme un objet de désir et toutes celles que côtoie Viktoria (hormis une seule), sont dévergondées... 

Parlons des personnages : Viktoria m'a été très antipathique dès le départ, sous ses airs de noble, hautaine, capricieuse... Une gamine dans un corps de femme (qui ne l'est pas encore tout à fait). Elle m'a paru très naïve et incapable de prendre une décision par elle-même. D'accord l'époque (début des années 1900) prête quand même à ce type de mentalité mais... Je m'attendais à ce qu'elle soit moins passive. Mais surtout, je la trouve inconstante dans ses réflexions et sentiments (notamment vis-à-vis de la romance).

Jeremiah et Maxwell sont un poil mieux traités, mais j'ai trouvé qu'ils souffraient de ce même manque de fond. En ce qui concerne les personnages secondaires masculins, ils sont tous lubriques ou violents et... J'avoue que c'était trop pour moi.

La romance (qu'on voit évidemment venir à des kilomètres) ne fonctionne absolument pas à mes yeux. Ce jeu d'attirance-répulsion ne marche pas notamment parce que les personnages sont trop tranchés dans leurs pensées (inconstance). Je n'y ai pas cru, mais surtout, comment peuvent-ils développer des sentiments forts en... Trois jours à peine ?

Parce que oui, je n'en suis pas sûre, notamment parce qu'il y a peu d'éléments temporels auxquels se raccrocher. Tout se passe très vite et en même temps, la plume très descriptive de l'auteure fait qu'on éprouve des lenteurs. L'écriture est pourtant captivante et on sent que tout est réfléchi, mais l'intrigue est au final trop facile (facilités scénaristiques notamment), on devine rapidement les tenants et les aboutissants (en tout cas pour ma part).

La fin m'a laissé dubitative. Je ne comptais pas lire la suite mais Mathieu m'a dit que c'était différent dans le second alors... On verra bien !

Des bisous ~

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