Avis Lecture : Oxygen - Johanna Marines

Informations

Auteure : Johanna Marines
Éditeur : Snag
Genre : Dystopie, post-apocalyptique
Public : YA
Nombre de tomes : One-shot
Nombre de pages : 497
Prix : 18,00 € (broché)


Résumé

Si l'air devenait toxique, jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour respirer ?
Suite au succès de Cendres, Johanna Marines revient avec Oxygen, un roman d'anticipation futuriste. L'auteure décrit les conséquences des dérives de l'humanité en imaginant un monde où les nouvelles technologies sont indispensables à la survie.
2216, la montée des eaux et la pollution ont transformé le monde actuel et augmentent les clivages entre la population. Elle ne doit sa survie qu'à la transplantation de bombonne d'oxygène avec différente autonomie selon la catégorie sociale à laquelle on appartient.
Mais comment vivre ses rêves quand l'air lui-même se vend et s'achète comme un vulgaire bien de consommation ?
À Toronto, la rébellion commence. Maïa et Naos, en quête de vérité, devront choisir entre y participer ou subir le diktat de la société.

Mon avis

J'avais déjà lu le roman Cendres de Johanna Marines et j'avoue que le pitch d'Oxygen me donnait envie. J'ai eu la chance de gagner le concours de l’œil des lecteurs et j'ai donc pu me plonger dans cet univers, qui m'a bien plu, même si j'avoue que l'histoire regorge de facilités scénaristiques...

Dans cette nouvelle édition, on a la chance de pouvoir voir des illustrations de l'auteure elle-même, nous permettant ainsi de voir certaines de ses constructions imaginées.

On suit Maïa Irzland, une jeune infirmière de vingt-deux ans, enquêtant sur la mort de son père. Elle va évoluer au sein de l'hôpital et rejoindre l'Unité Technologie Santé, découvrant les mystères et les secrets sur lesquels ont été construits toutes la société. Elle est généreuse et lorsqu'elle a une idée en tête, impossible de la lui sortir de la tête. Néanmoins, je l'ai trouvée peut-être un peu trop prompte à rejoindre des causes : elle veut sauver tout le monde, tout le temps, et bien que ce soit son métier, j'ai trouvé que c'était "trop".

J'ai bien aimé les personnages secondaires Naos et Jade. J'aurais aimé avoir plus d'interactions entre les deux là. En effet, Jade est une cryogénisée qui débarque dans cet univers alors qu'elle a connu le monde d'avant. Or, ces personnes sont considérées comme des pestiférées dans la société, et sont donc évitées. Evidemment, la première réaction de Naos est de repousser cette dernière et même s'ils finissent par se côtoyer vaguement, c'est trop peu.

L'intrigue a tendance à s'éparpiller, notamment parce que Maïa veut mener tous les combats. De plus, il y a de nombreuses facilités scénaristiques : par exemple, on te montre une facture avec un délais restreint pour payer, mais... Pas une fois Maïa en parle, et mystérieusement, on en reparle pas du tout. 

L'univers est top: l'air est devenu toxique et pour survivre, la population de Toronto se voir greffer dès la naissance des bombonnes d'oxygène dans le dos, qui grandiront avec eux et qu'il leur faudra remplir plusieurs fois par semaines. Ainsi, trois castes se créent et les plus privilégiés d'entre eux se voient avec une autonomie de 48 heures. J'ai beaucoup aimé les nombreux fondements scientifiques qui parsèment et étayent le récit, permettant de le rendre crédible.

La romance sort absolument de nulle-part (genre vraiment). On aurait pu s'en passer sans problème car je n'ai relevé aucun indice au cours de ma lecture (même si c'était évident, c'est un YA), et j'ai trouvé que c'était trop incongru.

La plume de Johanna Marines est toujours très prenante et elle nous dépend son monde avec beaucoup de détails. J'aurais néanmoins apprécié qu'elle aille un peu plus loin dans certaines de ses idées (et surtout éviter les facilités scénaristiques).

Bref : c'était une lecture intéressante et sympathique, avec un bon univers et de bonnes thématiques, mais un personnage principal un poil agaçant et une intrigue qui s'éparpille beaucoup trop (agrémenté de quelques facilités scénaristiques).

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1 Commentaires

  1. Ugh. Les romances qui sortent de nulle part me sont aussi fatales que les triangles amoureux. Dommage... Mais j'ai déjà eu l'occasion de voir à quel point c'était agaçant dans Seafire.

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