Informations
Auteur : Lorris Murail
Éditeur : Pocket Jeunesse
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 331
One-Shot
Tarif : 15,00 €
Résumé
En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d'Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu'elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s'acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain O.T., jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde...
Mon avis
Je n'aime pas dire que je n'aime pas un livre. Je me considère bon public, et même si je peux être un peu difficile à satisfaire parfois, je lis de tout. L'Horloge de l'Apocalypse avait tout pour me plaire. Et bien... Je m'attendais à tout sauf à ça. Je m'attendais à une aventure avec un peu d'actions et... On est très loin du compte ! Je suis déçue et j'ai terminé ma lecture en survolant les "dialogues" (j'aurais probablement dû arrêter les frais avant). Je n'ai pas compris la portée du roman, ni son message. Peut-être est-ce un cliché de l'Amérique profonde ? En tout cas, très peu pour moi.
L'intrigue... Pour ma part, il n'y en a pas vraiment. Il ne se passe pas grand chose et j'ai eu du mal à faire le lien entre les chapitres de Norma et ceux qui nous parlent de l'Horloge de l'Apocalypse (d'ailleurs je doute qu'il y en ait vraiment un).
Les personnages sont... Fades (oserai-je dire qu'ils sont même insipides ?) ! Norma suit aveuglément ce que son frère lui dit alors qu'elle sait que ce n'est pas une personne de confiance. Liz a tout de la délinquante en puissance, et elle a... 8 ans quoi !
Pourtant le message écologique aurait pu être fort, s'il n'avait pas été tant cliché par l'utilisation hyper poussive de la consommation tant électrique que pétrolière. Parce que oui, les Américains "polluent". Et en bons Américains, ils roulent tous en 4x4 et en plus ils ajoutent sur leur moteur un dispositif pour faire plus de fumées et polluer encore davantage... Est-ce une critique de l'Américain moyen ? Un message avant-gardiste pour l'écologie ? Une mise en garde ? J'avoue que j'ai perdu le fil...
J'ai trouvé l'écriture... Forcée. Les dialogues m'ont semblé peu/pas naturels et on ne comprend pas forcément ce qu'il se raconte (à force de mettre du sarcasme partout, on ne comprend plus rien).
Pour conclure
Vous l'avez compris, je n'ai absolument pas aimé ce livre. Cela reste mon avis et je ne vous inciterez pas à le lire mais si vous êtes curieux, pourquoi pas ? Peut-être suis-je passé à côté de ce roman ?
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