Informations livresques
Auteure : Jenn Guerreri
Éditeur : Plumes du Web
Genre : Dark Romance
Nombre de pages : 428
Nombre de tomes : 1/2
Tarif : 18,90 €
Tarif : 18,90 €
Résumé
Après la mort de son frère, Maya se réfugie dans la photographie, sa grande passion, celle qui l'aide à ne pas perdre le fil. Lorsqu'elle emménage à Phoenix pour sa rentrée universitaire, elle est déterminée à prendre un nouveau départ. Mais un soir, alors qu'elle décide de visiter les alentours, la jeune femme se perd dans les ruelles sombres d'un quartier malfamé. Témoin d'un meurtre, elle tombe sous la menace d'un tueur en cavale, Evann Black. Froid et violent, il fait de Maya sa nouvelle victime. Une attirance troublante et ambiguë s'installe alors entre l'innocente étudiante et le dangereux criminel.
Mon avis
Connu tout d'abord sur Wattpad sous le nom "Entre les mains d'un criminel", ce livre et son auteure ont été repérés par la maison d'édition Plumes du Web et l'on comprend pourquoi : c'est une dark romance particulièrement intéressante et addictive !
Maya Johnson a 18 ans et part faire ses études d'art à Phoenix. Fraîchement indépendante, elle découvre cette ville à travers son appareil photo et fait une première rencontre fusionnelle avec Kourtney. Une de ses balades nocturnes solitaires lui doit de rencontrer Evann Black, le meurtrier le plus célèbre d'Arizona ! Ce ne sera pas leur seule rencontre et les problèmes de Maya ne font que commencer.
Maya est le personnage que l'on suit et dont on dispose du point de vue. Elle est très naïve, timide et crédule. Elle est tellement innocente qu'elle rougit à tout, c'en est à la fois mignon et exaspérant ! Elle est passionnée de photographie et décide d'entreprendre des études en art avec option photographie à Phoenix. Elle passe son temps à hésiter entre tenir sa langue et répondre à son ravisseur, le meurtrier le plus recherché d'Arizona : Evann Black !
Evann Black, le mystérieux criminel badboy ! Le personnage qu'on adore détesté ! Antipathique, détestable, froid... Il est vulgaire, énervant et maltraite notre pauvre Maya. Il est extrêmement complexe, ne par le pas de lui ce qui rend la compréhension de ce personnage difficile ! On sent que c'est un personnage torturé même si ses raisons demeurent obscures. De plus, on ne dispose que de peu de chapitres pour nous donner son point de vue sur quelques rares passages ce qui fait qu'il nous est encore plus difficile de le comprendre.
Les autres personnages qui fomentent les plans ont des actions cohérentes et en font des personnages crédibles. Bien que j'ai trouvé l'amitié Kourtney-Maya et le lien et confidences qui les unissent un peu trop rapide, cela permet de souligner la naïveté et l'innocence de Maya. De même, les autres personnages ont d'office envie de la protéger, ce qui ajoute un brin de fragilité évident au personnage.
L'univers est le notre et bien que l'histoire commence à Phoenix, on est très vite plonger dans le désert d'Arizona. On plonge alors dans un monde où pleuvent balles, guerres des gangs et drogues.
Les autres personnages qui fomentent les plans ont des actions cohérentes et en font des personnages crédibles. Bien que j'ai trouvé l'amitié Kourtney-Maya et le lien et confidences qui les unissent un peu trop rapide, cela permet de souligner la naïveté et l'innocence de Maya. De même, les autres personnages ont d'office envie de la protéger, ce qui ajoute un brin de fragilité évident au personnage.
L'univers est le notre et bien que l'histoire commence à Phoenix, on est très vite plonger dans le désert d'Arizona. On plonge alors dans un monde où pleuvent balles, guerres des gangs et drogues.
Le personnage de Maya est très sensible au charme ténébreux d'Evann (le livre ne s'appelle pas Attirance Criminelle pour rien) et l'on est amené à se demander si elle ne souffrirait pas du syndrome de Stockholm : c'est "un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie" (cf : Wikipedia : Syndrome de Stockholm, consulté le 31/01/2019). En effet, plus d'une fois, ses émotions sont tellement chaotiques qu'elle-même peine à nous les décrire tellement elle est chamboulée. Elle se rend compte que c'est mal d'éprouver ce genre d'attachement vis-à-vis de son ravisseur sans pour autant parvenir à "lutter contre".
Ce livre se lit très vite, l'écriture est fluide et très addictive ! Bien que quelques petites coquilles restent encore présentes, l'ensemble en a été grandement amélioré ! Je regrette que certaines scènes aient été retirées, notamment celles avec le point d'Evann, mais le livre fait déjà un peu plus de 400 pages et ces descriptions risquaient d'alourdir le nombre de pages ainsi que le prix.
J'ai également eu du mal avec la notion de temps dans ce livre. On sait que le début se déroule quelques jours avant la reprise des cours (soit grosso modo en septembre) et se termine "quelques semaines" plus tard, ce qui explique le lien qui finit par unir les personnages. Pourtant je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu autant de temps qui s'écoule à ma lecture, plutôt de l'ordre de grand maximum deux semaines, mais pas plus. Si quelqu'un souhaite éclairer ma lanterne sur cet aspect temporel, je suis preneuse.
Dans la première version, j'aimais beaucoup que Maya porte des Doc Martens (si je me souviens bien). C'était son fidèle accessoire qui détonnait un peu avec sa naïveté et qui sont des chaussures parfaites pour marcher à peu près partout. J'ai été un peu déçue de ne pas retrouver ce détail dans le roman qui était un peu le "compagnon de route" de Maya, mais c'est plutôt de l'ordre du détail et ça n'engage évidemment que moi.
Il y a une scène qui me gêne un peu et qui, il me semble, n'était pas dans l’œuvre de départ (je peux me tromper). C'est une scène à la toute fin. Spoiler : Quand Evann et Maya sont en tenue légère, à deux doigts de passer à l'acte. Je trouve que cela brise toute "l'innocence" de Maya, car justement, elle est plutôt censée être chaste et pure et cette scène casse un peu le personnage et est tout simplement en trop selon moi. Alors non je ne suis pas une sainte ni-touche ou une prude qui ne veut pas de scène de "cul" dans un roman. Cela touche au personnage de Maya et à son innocence. Mais peut-être cette scène était déjà présente au départ et que je ne m'en souviens simplement pas ?...
Ce livre se lit très vite, l'écriture est fluide et très addictive ! Bien que quelques petites coquilles restent encore présentes, l'ensemble en a été grandement amélioré ! Je regrette que certaines scènes aient été retirées, notamment celles avec le point d'Evann, mais le livre fait déjà un peu plus de 400 pages et ces descriptions risquaient d'alourdir le nombre de pages ainsi que le prix.
J'ai également eu du mal avec la notion de temps dans ce livre. On sait que le début se déroule quelques jours avant la reprise des cours (soit grosso modo en septembre) et se termine "quelques semaines" plus tard, ce qui explique le lien qui finit par unir les personnages. Pourtant je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu autant de temps qui s'écoule à ma lecture, plutôt de l'ordre de grand maximum deux semaines, mais pas plus. Si quelqu'un souhaite éclairer ma lanterne sur cet aspect temporel, je suis preneuse.
Dans la première version, j'aimais beaucoup que Maya porte des Doc Martens (si je me souviens bien). C'était son fidèle accessoire qui détonnait un peu avec sa naïveté et qui sont des chaussures parfaites pour marcher à peu près partout. J'ai été un peu déçue de ne pas retrouver ce détail dans le roman qui était un peu le "compagnon de route" de Maya, mais c'est plutôt de l'ordre du détail et ça n'engage évidemment que moi.
Il y a une scène qui me gêne un peu et qui, il me semble, n'était pas dans l’œuvre de départ (je peux me tromper). C'est une scène à la toute fin. Spoiler : Quand Evann et Maya sont en tenue légère, à deux doigts de passer à l'acte. Je trouve que cela brise toute "l'innocence" de Maya, car justement, elle est plutôt censée être chaste et pure et cette scène casse un peu le personnage et est tout simplement en trop selon moi. Alors non je ne suis pas une sainte ni-touche ou une prude qui ne veut pas de scène de "cul" dans un roman. Cela touche au personnage de Maya et à son innocence. Mais peut-être cette scène était déjà présente au départ et que je ne m'en souviens simplement pas ?...
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